Pour des raisons multiples, beaucoup de présentations ont proposé, lors de XML 2002, l'utilisation de schémas et transformations multiples préférée à celle d'un schéma unique impossible à réaliser ou jugé trop difficile à maintenir.
Eric van der Vlist,
Dyomedea (vdv@dyomedea.com).
mercredi 18 décembre 2002
Sans doute sensibilisé à la question en tant qu'éditeur de "DSDL Part 1 - Interoperability Framework", il m'a semblé voir revenir comme un leitmotive, la justification d'un tel framework dans la plupart des présentations auxquelles j'ai assisté:
- Liora Alschuler dans sa présentation "Layered Constraints: The Proposal for HL7 Healthcare Templates" a expliqué comment devant l'extrême diversité des pratiques en matière de rapports de soins, HL7 avait choisi de proposer un schéma commun très laxiste complété par des contraintes exprimées dans un langage qui reste à choisir et permettant de formaliser les différentes utilisations de ce format général.
- Walter Hamscher dans "XBRL: XML, XLink, and the Revolution in Corporate Reporting" a expliqué que pour des raisons similaires, XBRL avait choisi de représenter la majeure partie de la structure des déclarations dans des bases de liens XLink. Dans la mesure où ces liens ne peuvent pas être validés par W3C XML Schema, la validation des documents XBRL doit donc être complétée par une validation au niveau applicatif (ou par un langage de schéma pouvant valider ces liens tel que Schematron).
- Gabe Beged-Dov dans "Normalized Metadata Format: RDF Meets XML Schema" a montré comment des documents RDF peuvent être normalisés pour faciliter leur validation par un schéma W3C XML Schema.
- Eric Freese dans "Using DAML+OIL as a Constraint Language for Topic Maps" a proposé une modification syntaxique (pouvant être réalisée par transformation XSLT) des documents Topic Maps au format XTM rendant possible leur validation par des applications RDF telles que OWL ou DAML+OIL.
- Bob DuCharme dans "Maintaining Schemas for Pipelined Stages" a montré comment la spécialisation de schémas génériques W3C XML Schema ou Relax NG contenant des méta-données pouvait être effectuée par transformation XSLT de manière plus simple que par utilisation des mécanismes de dérivation de ces langages.
S'il y a peu de points communs entre ces présentations, elles montrent toutes comment confrontés à un problème de validation complexe des projets très différents ont choisi d'associer plusieurs technologies pour scinder la validation de leurs documents en plusieurs étapes élémentaires plus simples à définir et à gérer.
C'est exactement l'approche prise par DSDL, la raison pour laquelle ce standard comprendra plusieurs parties indépendantes et la justification de sa première partie "Interoperability Framework" qui se propose de définir un langage permettant de décrire l'enchaînement des opérations élémentaires nécessaires à une validation complexe.
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